Ce soir, l'orage ?

Je profite de la radio tant qu'elle dispose encore d'émissions stimulantes - j'ai déjà presque éliminé  la télévision de mon paysage mais vrai j'aurais du mal à renoncer à la radio le matin dans ma voiture.

Un orage est promis le vent aussi pour demain.

Bernard travaille dans le jardin et dans son polar ce qui revient un peu au même - il transpire. Alaïs lit dessine écrit aussi en attendant son stage de photo et de court métrage sur le thème des droits de l'homme à Rauma en Finlande.
Je l'aide à terminer ses bagages. Pas de nouvelles des aiguilleurs du ciel.

Un peu lasse je m'installe sur la terrasse avec un verre et un roman - Imitation d'Alain Fleischer. Un des romans de la rentrée chez Actes Sud.

Bernard me fait remarquer le nombre inhabituel d'hirondelles ou de martinets dans le ciel. Ils volent bas.

Un bruit que je déteste par dessus tout celui des motos de faible cylindrée qui passe au maximum de leur régime. Je l'associe où que je sois et peu importe le jour à l'exaspérant ennui des dimanches dans les banlieues vides.
Un bruit que j'aime c'est le cri des martinets le soir quand ils chassent le moustique. Ils me donnent envie de faire des loopings avec eux tant leur énergie est communicative.