Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Portes et Miroirs, tome II
Pages
24 août 2009

Sherwood Anderson

P1050657














Ce matin de bonne heure j'ouvre les volets et je reste, une tasse de thé la main, à contempler l'été en étendard dans le ciel. L'heure magique des listes de ce qu'on a envie de faire et du temps devant soi... Je travaille sans surveiller l'heure et tout à coup je suis en retard.
L'après-midi, je découvre mes cordes vocales. Visiblement elles sont tendues comme celles d'un violon et la fatigue que j'éprouve à parler ce sont à des kissing nodules, on les nomme ainsi, que je la dois. Et c'est vrai que les cordes vocales ressemblent à des lèvres, délicates et nacrées. 
Ce soir, je me tais. Sur la terrasse, je lis les journaux et tombe sur un  article dans Telerama  consacré aux oeuvres introuvables ; j'avais fait voeu de silence, je le romps. Lorsque je cherchais un moyen de composer mon Sénomagus, j'étais retournée à ce roman de Sherwood Anderson intitulé Winesburg, Ohio. Le journaliste, à ma grande joie (non, ne mentionne pas Sénomagus, il ne faut pas exagérer !) parle de ce livre comme d'un chef d'oeuvre oublié,  qui inspira Pavese, Updike, Faulkner, Carver, Hemingway... La liste, encore une, me laisse penser que s'il y a une chose que je sais faire, c'est choisir mes maîtres. La traduction en français, poussive, est  parue chez Gallimard ; elle est épuisée depuis les années 60 - le journaliste se demande qui exhumera cet ovni et proposera une nouvelle traduction. Ah, j'aimerais dire moi...  [pour lire l'article d'Erwan Desplanques, cliquer ici]

Publicité
Commentaires
Portes et Miroirs, tome II
Publicité
Portes et Miroirs, tome II
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Publicité