Où je parle encore du temps

Il pleut comme vache qui pisse. Les deux poêles sont allumés, j'ai renouvelé le stock de bouillottes - je sais, l'érotisme de cet objet reste à démontrer, mais si l'on considère le prix du fuel, on peut lui trouver un charme secret.

Tout de même, un petit tour à la librairie - non je n'achète pas le dernier prix Goncourt (je suis trop jalouse, c'est certain), je choisis plutôt le premier roman de Thomas Vinau, Nos cheveux blanchiront avec nos yeux, publié chez Alma Editeur. La météo m'incite aussi à prendre La chorale des maîtres-bouchers de Louise Erdrich ainsi qu'Entre ciel et terre de l'islandais Jon Kalman Stefansson. Me voilà tranquille, le monde peut tourner sans moi.